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Paroles de femmes Managers de Transition

Portraits de femmes manager de transition

Pour clôturer Octobre Rose, au travers de courtes interviews, nous souhaitions mettre en avant trois femmes Managers de Transition à nos côtés : Laetitia, Céline et Valérie !

Elles mettent au quotidien leur savoir-faire, leur savoir-être et leurs convictions au service d’un métier exigeant : celui de Manager de Transition, en tant que femme ! Toujours dans une optique de dépassement de soi, ces femmes d’exception reviennent sur leur parcours, jonché de difficultés et de réussites, mêlant vie professionnelle et familiale, mais aussi source de plaisir dans ce nouveau mode de vie professionnel !

Pourquoi et comment êtes-vous arrivée au Management de Transition ? 

Laetitia GRAND D’ESNON : Après 25 années d’expérience professionnelle en entreprise, j’ai choisi de m’orienter vers le Management de Transition afin de me concentrer sur mon cœur de métier, travailler en mode projet, et avoir l’opportunité de découvrir de nouveaux environnements en termes de secteurs d’activité, de cultures d’entreprise, d’hommes- le tout en s’affranchissant des questions politiques auxquelles on est classiquement confronté dans la vie professionnelle.

Céline MONTARIOL : Après avoir passé 10 ans au sein d’un cabinet de conseil à faire du contrôle de gestion opérationnel puis des missions de Transaction Services et enfin 6 ans au sein d’un cabinet d’avocats d’affaires pluridisciplinaire en tant que Directrice Financière, j’ai souhaité sortir du salariat pour gagner en indépendance et élargir mes domaines d’interventions. 

Valérie VAILLANT : Je ne fais pas que du Management de Transition, j’accompagne également des structures. Je suis operating partner. J’ai lancé plusieurs sociétés, j’ai redressé des sociétés en quelques mois, j’ai acheté et intégré des structures, et à chaque fois j’ai adoré l’énergie qui se dégageait des succès. Certes, ce n’était pas facile tous les jours, mais la réussite qui a toujours été au rendez-vous est une adrénaline fantastique ! Quand vous passez de 0 à 10M€ en 5 ans, quand vous stoppez des hémorragies et qu’une société passe d’une tendance de -35% à +20% en 6 mois, vous avez une grande satisfaction ! La satisfaction du travail bien fait, la satisfaction d’actionnaires heureux et la satisfaction d’équipes boostées et positives. C’est ça que j’aime : les défis ! Je m’ennuie quand ça ronronne ! Alors le Management de Transition est une évidence ! 

Le Management de Transition vous a-t-il permis de faire évoluer votre carrière et de conjuguer vie professionnelle et vie personnelle ? 

Laetitia GRAND D’ESNON : Effectivement, le Management de Transition offre l’opportunité de trouver rapidement sa place dans une structure, et de la légitimer : les cycles, y compris d’intégration, sont plus courts que dans un schéma classique.

Céline MONTARIOL : Le Management de Transition m’a permis d’intervenir dans de nombreuses entreprises et d’acquérir une forte capacité d’adaptation. Ainsi, j’ai également élargi mes compétences sectorielles et j’ai rencontré des personnes d’horizons différents aux expériences très variées. 
Par ailleurs, le Management de Transition m’a permis d’avoir une plus grande liberté : je suis libre d’arbitrer le temps que je souhaite consacrer à ma vie professionnelle et le temps que je souhaite consacrer à ma vie personnelle. 

Valérie VAILLANT : La diversité des secteurs d’intervention est très enrichissante ! Cela permet de résoudre régulièrement de nouvelles problématiques. C’est passionnant car on apprend tous les jours ! 

Les femmes sont sous-représentées dans le Management de Transition, quelles sont les barrières à la féminisation de ce mode d’intervention en entreprise ?

Laetitia GRAND D’ESNON : Peut-être, certaines femmes anticipent-elles une difficulté à conjuguer vie professionnelle et vie personnelle dans le cadre d’une mission de transition ? Le fait est que l’on trouve cet équilibre différemment : les phases d’intermission permettent de pondérer les périodes de mission qui sont plus intenses.

Céline MONTARIOL : Le Management de Transition est un métier relativement récent et souvent encore méconnu, ce qui est probablement la principale barrière à la féminisation de ce métier. Une autre barrière est peut-être le côté aléatoire des missions de Management de Transition qui peut rebuter certaines femmes en recherche de sécurité.
Cependant, je pense réellement que le Management de Transition continuera à se féminiser d’autant plus que les outils et les modes de travail ont considérablement évolué et qu’il me semble impensable de revenir au fonctionnement sédentaire d’avant la crise sanitaire. 

Valérie VAILLANT  : Je pense que c’est intimement lié à la part des femmes dans les comex : les missions sont pour la plupart des missions de transition ou de transformaiton au niveau du C-level. Nous ne sommes pas encore suffisamment nombreuses à avoir une expérience au de Direction et donc, pas suffisamment disponibles pour saisir des Missions de Transition. Mais les temps changent et je suis certaine que de plus en plus de femmes interviendront demain dans l’accompagnement des sociétés !

Y a-t-il des points d’attention, avez-vous des recommandations à donner aux femmes qui souhaitent se lancer dans le Management de Transition ?

Laetitia GRAND D’ESNON : Être claire sur l’organisation des périodes de mission et d’intermission.

Céline MONTARIOL : Les missions de Management de Transition ne s’enchaînent pas forcément et il peut y avoir des périodes plus ou moins longues sans activité ou avec une activité réduite. Les revenus perçus suivent l’activité et ne sont donc pas linéaires, il faut donc savoir anticiper ces éventuelles périodes de non activité ! 

Valérie VAILLANT : Venez ! Vous allez découvrir plein d’univers et participer à la construction de réussites ! Il n’y a rien de meilleur !

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